Cet atelier scientifique avait pour but d’exposer les résultats obtenus aux mois de mars-avril (soit du 31 mars au 14 avril 2018) lors de la recherche sur l’activisme des groupes armés au Sud Kivu, relations et dynamiques entre les communautés locales et les groupes armés dans les territoires de WALUNGU (groupement de MULAMBA) et de KALEHE (groupements de BUZI, MBINGA-SUD, ZIRALO et KALONGE).

Etaient présents à cet atelier scientifique les représentants des organisations-membres de la société civile œuvrant à Kalehe, le représentant de la chefferie de Buhavu Kalehe, certains enquêteurs ayant participé à l’étude, les représentants des organisations-membres de la société civile de Bukavu, les représentant des radios de la place, d’autres personnes invitées ainsi que les représentants des certaines universités de Bukavu.

Après différentes présentations, mot d’ouverture et présentation du programme pour les deux  jours d’activité, le chercheur principal a présenté l’approche méthodologique de la recherche pour permettre aux participants de comprendre la démarche utilisée par SYNIGL pour aborder la recherche sur l’activisme de groupes armés au Sud-Kivu. Après cette approche méthodologique,  le professeur Adolphe KILOMBA a présenté les études déjà réalisées dans le cadre de l’activisme de groupes armées au Sud-Kivu tout en insistant sur l’originalité de cette étude quant au « dynamisme relationnel entre les groupes armés et les communautés locales dans kalehe et Walungu ».

Il a été montré que les groupes armés restent très actifs et se sont multipliés dans le territoire de Walungu et Kalehe. Ils vivent dans les communautés et ces dernières entretiennent des relations autour des dynamiques qui influencent la cohésion sociale, la sécurité et la paix, le développement social et économique.

L’absence des FRDC dans les zones ciblées par cette recherche renforce la persistance des groupes armes déchainé pour une première étape de la résolution pacifique des conflits.

Ainsi, la communauté locale est obligée de collaborer avec les groupes armés en payant des taxes exigées étant donné que l’armée régulière et la police nationale sont quasi inexistante dans les deux territoires.

Des pistes des solutions en mesure de concourir à une Paix durable, à une cohésion sociale ont été proposées afin d’encourager la cohésion sociale et permettre aux membres des communautés, aux instituions de l’Etat de saisir les opportunités disponibles en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des personnes et de leurs biens dans la zone d’étude.

Les participants à l’atelier, ayant manifesté un intérêt particulier par rapport au thème de la recherche, les débats ont permis à l’équipe de recherche de recueillir des éléments soit inconnus, soit supplémentaires pour enrichir le rapport provisoire de cette étude et les articles à publier.Ainsi, les participants ont échangé autour de résultats, en y apportant leurs contributions en termes d’observations et/ou de recommandations à intégrer dans le rapport final.